La nécessité de donner libre accès aux documents et matériel sur la Shoah est énoncée dans la déclaration des pays membres de l’IHRA dans laquelle ils partagent « l’engagement de jeter toute la lumière sur les zones d’ombre qui persistent encore au sujet de la Shoah » et de prendre « toutes les mesures nécessaires à l’ouverture des archives, afin de [s’] assurer que tous les documents portant sur la Shoah sont mis à la disposition des chercheurs ».
L’objectif des présentes lignes directrices est de proposer un outil harmonisé permettant de recenser la documentation utile à la recherche, à l’enseignement et à la mémoire de la Shoah, afin d’aider les services d’archives et les autres entités à évaluer leurs fonds et à autoriser l’accès aux documents concernés. Pour les pays qui sont liés par le RGPD, cette définition les aidera également à mettre en œuvre le considérant 158 en proposant une définition pratique de l’expression suivante : « des informations précises relatives au comportement politique sous les régimes des anciens États totalitaires, aux génocides, aux crimes contre l’humanité, notamment l’Holocauste ».
Cette ressource a été lancée le 23 mars 2022 lors d’une table ronde d’experts. Regardez l’enregistrement de l’événement de lancement ici.
Contenu:
Durant des décennies, un nombre important de documents portant sur la Shoah et son contexte historique ont été disséminés ou leur intégrité compromise et sont souvent devenus introuvables. Les nazis, leurs alliés et leurs collaborateurs n’ont pas seulement assassiné des Juifs, des Roms, des opposants politiques et d’autres personnes encore ; ils ont également cherché à détruire leur culture. Aussi tout document relatif à la vie de ces victimes avant, pendant ou après la Shoah, est-il extrêmement précieux.
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