La présente définition est une expression de la conscience du fait que la négation et la distorsion de l’Holocauste doivent être contestées et dénoncées à l’échelle nationale et internationale, et doivent faire l’objet d’un examen au niveau mondial. L’AIMH adopte par la présente la définition pratique juridiquement non-contraignante suivante en tant qu’outil de travail.
La négation de l’Holocauste est un discours et une propagande qui nient la réalité historique et l’ampleur de l’extermination des Juifs par les nazis et leurs complices pendant la Seconde Guerre mondiale – extermination connue sous le nom d’Holocauste ou de Shoah. La négation de l’Holocauste désigne expressément toute tentative d’affirmer que l’Holocauste ou la Shoah n’a pas eu lieu.
La négation de l’Holocauste peut consister notamment à nier ou à mettre en doute publiquement l’utilisation des principaux mécanismes de destruction (comme les chambres à gaz, les fusillades, la privation de nourriture et la torture) ou le caractère intentionnel du génocide du peuple juif.
La négation de l’Holocauste sous ses diverses formes est une expression d’antisémitisme. Toute tentative de nier le génocide des Juifs est une tentative de décharger le nazisme et l’antisémitisme de toute culpabilité ou responsabilité dans le génocide du peuple juif. Parmi les formes de négation, on compte le fait de reprocher aux Juifs d’exagérer l’ampleur de la Shoah ou de l’avoir inventée à des fins politiques ou financières, comme si elle était le résultat d’une conspiration fomentée par les Juifs. En l’occurrence, l’objectif est de blâmer les Juifs et de légitimer encore une fois l’antisémitisme.
Les objectifs de la négation de l’Holocauste sont souvent la réhabilitation d’un antisémitisme clairement affirmé, et la promotion d’idéologies et de conditions politiques propices à l’apparition du type même d’événement qu’il nie.
La distorsion de l’Holocauste signifie, notamment:
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